Dune: Part Two

2024

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Ça m'a pris plusieurs minutes après le film pour regagner la faculté de parler... j'avais un noeud dans la gorge, je ne savais pas si je devais me mettre à pleurer ou juste courir. On dirait que c'est une parodie mais je le jure que c'est comme ça que je me sentais. Les seules fois que je me suis senti comme ça au cinéma c'est à Tenet en 2020, Endgame en 2019 et Avatar en 2009.

Tout d'abord, merci du fond de mon coeur Denis Villeneuve. Ton talent est sincèrement incroyable et ton parcours en tant qu'humble québécois traçant son chemin au sein d'un géant américain et anglophone me donne l'impression que je peux soulever des montagnes.

Ces dernières années, j'ai beaucoup mis l'accent sur quand des films à gros budget se démarquent en terme d'effets spéciaux et d'idées, parce qu'on est à une époque où le marché mise plus sur la quantité et la rapidité que la qualité. Ainsi, j'ai pu donné des 4,5 étoiles à des films comme Doctor Strange 2, non pas parce que c'est un chef d'oeuvre, mais parce qu'on avait enfin un vent de changement dans la roue de marde du moment... là Dune 2 prend les multiverse of madness, les plie au sol et les démontent comme si ce n'était rien.

Acteurs incroyables, personnages complexes et attachants, revirements de scénario, idées de science-fiction à en rêver, cinématographie à couper le souffle (j'ai eu les larmes aux yeux à la scène de Paul marchant au loin avec le ver qui sort derrière lui et les mirages de chaleur), la musique d'Hans Zimmer innovante et unique, les décors qui sont ENFIN DANS UN VRAI DÉSERT (j'en peu plus de la Tatooine dégueulasse de Disney +).

C'est simple, Dune 2 vient de foutre une claque aux géants du divertissement sur la TOTALITÉ des points à comparer (Star Wars et Marvel pour ne citer qu'eux).

Mon entourage le sait, je suis un fanatique de Star Wars depuis ma tendre enfance... mais là je l'avoue je m'incline.

Vive les combattants, vive le Lisan al-Gahib et vive Denis Villeneuve!

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